Gestion différenciée et biodiversité

Voilà des mots nouveaux ou plus exactement peu utilisés il y a quelques années. Cependant, la prise de conscience de la disparition de certaines espèces, la pollution de l’eau et de l’air, ont fait qu’ils sont devenus à la mode. Certes, ces mots n’étaient pas inconnus, d’ailleurs le Conseil départemental des landes, en octobre 2013 faisait paraître un petit fascicule intitulé : « Du naturel dans nos espaces publics – Mémento sur la gestion différenciée ». Par ailleurs, l’Association ‘’Les Eco Maires’’, a rédigé en 2010 un guide de la biodiversité à l’usage des maires. Notre village bien avant cette date travaillait déjà sur la gestion différenciée pour préserver la biodiversité.

Que faut-il entendre par gestion différenciée ?

La gestion différenciée et la biodiversité sont étroitement liées. La gestion différenciée permet de ne pas traiter tous les espaces de la même façon. Cela permet de limiter la pollution de l’eau en réduisant la consommation des engrais, de préserver la biodiversité en offrant à la faune nourriture et habitat, à la flore de s’épanouir, et de réduire l’impact carbone en diminuant les tontes et autres interventions motorisées.

La gestion différenciée réclame un peu de tolérance de la part des habitants de la commune. Toutes les zones ne sont pas traitées de la même manière. Dans l’article paru en décembre 2016, intitulé ‘’Zéro phyto au 1er janvier 2017’’ nous vous le demandions déjà. L’herbe n’est pas un fléau. La gestion différenciée n’est pas synonyme d’espace à l’abandon. C’est le retour de la biodiversité dans les espaces urbains, et le respect de la santé des riverains.

Notre commune a le label ‘’Villes et Villages Fleuris’’ deux fleurs. C’est un label qui n’est pas facile à obtenir. De gros efforts ont donc été faits pour améliorer la qualité de vie, l’image et l’accueil, développer l’économie locale, favoriser la cohésion sociale et agir en faveur de l’écologie. Tout cela pour donner une image valorisante et une certaine qualité de vie au village.

Après avoir inventorié les espaces publics, des plans de gestion de ces espaces ont été mis en place, concernant l’arrosage, la tonte, le fauchage et le désherbage. Ce n’est pas pour rien que cela a été fait, c’est bien pour respecter les directives nationales certes, mais surtout, surtout, protéger la santé des humains et faire un geste pour les oiseaux, les insectes, abeilles, papillons, coccinelles, etc. etc., sans oublier les fleurs.

 

Désormais, ne soyez plus étonnés si cette pelouse est bizarrement tondue, elle n’a pas été abandonnée, c’est la Gestion différenciée !

Que faut-il entendre par biodiversité ? Selon la F.R.B. Fondation pour la Recherche sur la Biodiversité : ‘’C’est la diversité de la vie à tous ses niveaux d’organisation, du gène aux espèces et aux écosystèmes. Ces niveaux sont en dynamique et interactions permanentes et sont le cadre de l’évolution du vivant’’.

Plus simplement on pourrait dire que la biodiversité, c’est la variété des espèces animales et végétales vivant sur Terre ou dans un lieu donné comme les océans, les rivières ou autres.

Saint-Avit, notre petite commune est richement dotée en zones Natura 2000, ce qui favorise la faune et la flore. Toutes ces zones sont répertoriées et mentionnées au Plan Local d’Urbanisme et par conséquent protégées. Par ailleurs, St-Avit dispose d’une zone humide inscrite au P.L.U. Il s’agit de la zone humide du Hapchot d’une superficie de 11 hectares.

Sans risquer de nuire à l’harmonie, à la qualité de vie du village, tout en lui gardant une image valorisante, sachons laisser une petite place aux oiseaux, abeilles, papillons, coccinelles, amphibiens, etc., sans oublier la flore de notre belle région.

La gestion différenciée et la biodiversité est une action commune entre tous les habitants. Soyons indulgents s’il y a ici ou là quelques herbes un peu hautes, rappelons-nous simplement ce qui est écrit dans le chapitre ci-dessus : ‘ ’La gestion différenciée n’est pas synonyme d’espace à l’abandon’’. C’est un espace ou la faune et la flore peuvent aussi se développer, c’est la biodiversité.

Souvenez-vous : Dans le bulletin municipal de décembre 2016, nous vous informions qu’à compter du 1er janvier 2017, il était interdit aux communes d’utiliser les produits phytosanitaires, afin d’éviter la pollution de l’eau et de l’air. Cette mesure, prise pour protéger la santé des citoyens, n’est pas toujours facile à mettre en œuvre sans augmenter le temps de travail des Agents communaux. Du matériel a été acheté pour effectuer tous ces travaux : Bineuse sarcleuse électrique avec batterie – Désherbeur thermique à air chaud pulsé – Désherbeur mécanique motorisé. Le matériel c’est bien mais il ne fonctionne pas seul, il faut aussi les Agents communaux.

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